Nicaise moulombi, president du haut conseil des acteurs non étatique du Gabon et les membres de la société civile reçu en Audience par l’émissaire de l’union Africaine

Bonjour Nicaise MOULOMBI, je suis ravi de vous rencontrer aujourd’hui. En tant qu’émissaire de l’Union Africaine, je suis ici pour écouter et comprendre les préoccupations de la société civile gabonaise. Je crois fermement en l’importance de donner une voix à tous les citoyens, et c’est un honneur pour moi d’être ici pour entendre ce que vous avez à dire.

Je suis conscient que le Gabon fait face à divers défis et que la société civile joue un rôle crucial dans la promotion du dialogue et du développement démocratique. Je suis prêt à écouter vos préoccupations, vos idées et vos suggestions sur la manière dont l’Union Africaine peut soutenir les efforts visant à renforcer la démocratie, les droits de l’homme et le développement au Gabon.

N’hésitez pas à partager vos points de vue sur les questions qui vous semblent les plus importantes. Vos perspectives sont précieuses et peuvent contribuer à orienter les actions de l’Union Africaine pour soutenir le Gabon dans ses efforts vers un avenir plus prospère et inclusif.

En tant que personnalité de la société civile, comment appréciez-vous les sanctions qui ont été infligées à notre pays après le coup de libération du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le 30 août dernier ?

Comme vous le savez, une mission de l’Union africaine séjourne actuellement chez nous au Gabon où elle a déjà rencontré les plus hautes autorités de notre pays. A l’instar de certaines chancelleries et institutions financières, l’Union africaine vient de marquer sa volonté d’accompagner le Gabon jusqu’à l’instauration de l’ordre constitutionnelle. L’organisation internationale de la francophonie (OIF) en a fait autant il y a quelques semaines.

A mon humble avis, les nombreuses démarches d’explications effectuées par le Président de la Transition, Chef de l’Etat a été entendu. La question des sanctions infligées à notre pays certaines structures sous régionale comme la Commission de la CEEAC par la seule volonté de son Président est désormais balayée des revers des mains. J’encourage le peuple gabonais de rester souder derrière son Président de la transition, Chef de l’Etat et son gouvernement, ainsi que toutes les autres institutions de la République à martelé Nicaise Moulombi avant de clore son propos

Judex Manfoumbi