Madame Karine Arissani a pris la parole avec conviction lors d’un forum du Parti Démocratique Gabonais (PDG), exprimant des vérités franches et émouvantes sur la gestion du parti. Dans ses propos, elle a souligné le besoin d’un congrès pour que la hiérarchie du PDG rende des comptes aux militants concernant la gestion financière et administrative, et elle a évoqué plusieurs camarades qui se sont sentis humiliés et lésés malgré leur dévouement au parti.
Elle a rappelé que de nombreux militants ont soutenu le parti inconditionnellement, en dépit des difficultés et des menaces. Karine Arissani a critiqué le retour de membres qui avaient trahi le parti en 2016 et ont été accueillis de manière favorable, contrastant avec ceux qui sont restés fidèles pendant les moments difficiles.
Elle a exhorté la hiérarchie du PDG à rendre des comptes aux militants sur l’utilisation des cotisations et les financements de la campagne d’août 2023. Elle a également soulevé des questions sur les différences de traitement entre certains candidats et a appelé à plus de transparence.
Madame Arissani a pointé du doigt le secrétariat exécutif actuel, insistant sur leur responsabilité dans les problèmes du parti. Elle a averti que si des comptes ne sont pas rendus, des démissions en cascade pourraient survenir, ce qui pourrait affaiblir le PDG face à des candidats indépendants aux prochaines élections.
Karine Arissani a souligné qu’elle avait rejoint le PDG par loyauté envers les projets de feu Omar Bongo Ondimba et Ali Bongo Ondimba, malgré des offres attrayantes pour quitter le parti. Elle a également évoqué des défis liés à la discipline interne et au fait de dénoncer des problèmes au sein du parti.
Elle a demandé des explications sur la répartition des cotisations, les nominations de certains membres du parti, les rabais accordés à certains camarades et l’absence de reconnaissance pour les militants dévoués.
Karine Arissani a conclu en appelant la hiérarchie du PDG à assumer la responsabilité de la situation actuelle et à répondre aux questions des militants. Elle a souligné que de nombreux membres sont restés silencieux, non par peur, mais par incompréhension de la direction prise par le parti.
Elle a appelé à un bilan sincère de la situation, insistant sur le fait que tous les membres de la hiérarchie, pas seulement les jeunes ou les collégiens, devaient rendre des comptes.
Madame Karine Cecilia Arissani, ancienne MCC réduite au statut de militante de base, a lancé un appel sincère à la hiérarchie du PDG pour rétablir la confiance des militants et des sympathisants, car l’avenir du parti est en jeu.