Libération Provisoire pour Deux Personnalités Politiques Détenues depuis 3 Ans à Libreville

Ce mardi 17 octobre, une décision majeure a été prise par le juge d’instruction en charge des dossiers concernant deux personnalités politiques gabonaises détenues depuis trois ans à la prison centrale de Libreville. Justin Ndoundangoye, ancien ministre des Transports, et Gregory Laccruche Alihanga, ancien maire de la commune d’Akanda, ont finalement obtenu leur libération provisoire grâce à leurs avocats.

Ces deux personnalités politiques étaient derrière les barreaux depuis plusieurs années, subissant des accusations de grande ampleur. Justin Ndoundangoye avait été condamné à une peine de cinq ans de prison pour des allégations de détournement de deniers publics, concussion, complicité de concussion, et association de malfaiteurs. De plus, il avait été contraint de rembourser la somme considérable de 145 millions de FCFA à l’État, ainsi que de verser 100 millions de FCFA en dommages-intérêts.

Quant à Gregory Laccruche Alihanga, il avait été inculpé en novembre 2019 pour complicité de détournements et blanchiment de capitaux, des accusations sérieuses qui avaient entraîné son incarcération pendant une période considérable.

La décision du juge d’instruction de les libérer provisoirement est perçue comme un tournant dans leurs affaires judiciaires. Les partisans et les proches des deux détenus ont exprimé leur soulagement et leur joie à l’annonce de cette nouvelle. Les avocats de Justin Ndoundangoye et Gregory Laccruche Alihanga ont travaillé inlassablement pour obtenir cette libération provisoire, soulignant l’importance de la présomption d’innocence et de la nécessité d’un procès équitable.

Les deux hommes devraient retrouver leur liberté dans les prochaines heures, mettant ainsi fin à une longue période de détention préventive. Il convient de noter que leur libération provisoire ne signifie pas nécessairement la fin de leurs procès, mais elle leur permettra de préparer leur défense en dehors des murs de la prison centrale de Libreville.

Cette décision suscite l’attention du public et de la communauté politique gabonaise, et l’on attend avec intérêt les développements futurs de ces affaires judiciaires. Nous continuerons à suivre de près cette histoire et à fournir des mises à jour au fur et à mesure que de nouveaux détails émergent.