Le jeudi 14 septembre dernier, l’intersyndicale des Régies Financières et Administrations Assimilées, s’était réunie à l’esplanade du ministère des comptes publics pour une assemblée général, qui a permis d’aborder plusieurs points et de décider à l’unanimité d’une grève générale avec toutefois, le maintient d’un service minimum.
Selon Judicaël Bissavou, son porte-parole, cette AG avait d’abord pour but d’informer à la base des régies financières et administrations assimilées, la demande de l’intersyndicale vis à vis des nouvelles autorités de Transition pour l’ouverture dans l’immédiat d’un dialogue social inclusif entre l’administration et les partenaires sociaux.
Certes que cette démarche avait déjà été amorcée avec les anciennes autorités, mais elle a été interrompue avec le processus électoral du mois d’août dernier.
Cela dit, le nouveau gouvernement étant désormais connu, » l’intersyndicale se réserve le droit de venir à la rencontre des nouvelles autorités notamment le ministre de l’économie, celui des comptes publics et celui du pétrole, afin de solliciter dans les tous prochains jours l’ouverture des Assises entre les partenaires sociaux et l’administration, pour discuter de toutes les questions liées à notre cahier de charges », a expliqué Judicaël Mbadinga Bissavou, porte parole de l’intersyndicale.
Au chapitre des revendications, il y a les deux mois impayés de la PPB ( prime à la performance budgétaire), qui n’a pas été payée en juillet et août. Une situation qui est imputable, à la mobilisation de l’administration dans les élections.
Sur un autre plan,, l’intersyndicale dénonce également le problème lié à la régularisation des situations administratives, auquel il faut adjoindre sa volonté de diligenter un audit sur les primes et les effectifs des régies financières et administrations assimilées.
Car en 2018, il y avait déjà eu un audit en interne, mais ses résultats n’avaient jamais été publiés. C’est donc de bonne guère, si les partenaires sociaux sollicitent sa réactualisation auprès des nouvelles autorités un audit tripartite ainsi que la mise à plat des textes qui encadrent la prime à la performance budgétaire.
Toutefois. afin de maintenir une certaine pression auprès des nouvelles autorités qui ont promis justement tout mettre en œuvre pour régler les problèmes des gabonais, les régies financières et administrations assimilées ont opté pour une grève générale illimité avec toutefois, le maintient d’un service minimum.