Notre confrère Gabon media time annonçait il y a quelques jours le demantelement d’un vaste reseau d’exportation illicite de rebuts ferreux.
En effet, C’est un véritable coup de filet qu’aurait réalisé l’antenne provinciale de l’Ogooué-Maritime de la Direction générale des Contre-ingérences et de la Sécurité militaire, communément appelée « B2 ». En effet, plusieurs individus auraient été interpellés pour des faits d’exportation illicite de rebuts ferreux.
Alors que le gouvernement avait décidé, par la prise de l’arrêté n°0016/MPMEAC/MIM/MEEDD réglementant la commercialisation et l’exportation artisanale et industrielle des rebuts ferreux et non ferreux en République gabonaise, de réguler cette filière, certains opérateurs véreux continuent d’ignorer ce cadre reglementaire pour se faire du beure en apprauvissant l’industrie locale.
C’est la preuve avec le démantèlement il y a quelques jours d’un réseau de trafic illicite de ces matériaux dans la capitale économique.
Selon des informations recueillies par Gabon Media Time, ce vaste réseau, « en violation des dispositions légales, notamment d’une autorisation de la direction générale du Commerce, procédait à l’exportation de rebuts ferreux sans être inquiété ». Un trafic pour le moins curieux au regard de la facilité avec laquelle ces individus effectuaient leurs activités.
Une grande partie des rebuts ferreux proviennent des entreprises pétrolières et des
La grande quantité desdits rebuts ne disposaient ni de document assurant leurs traçabilités, encore moins d’autorisations officielles de la Direction générale des Hydrocarbures.
En effet, en amont de l’opération de collecte ,l’entreptise doit avoir un agrement technique co- signé par le Directeur Général du Commerce et celui de l’industrie
Ensuite il faut une autorisation de la DGH pour l’enlevement des rebuts issus des entreprises petromiére moyennant paiement d’un montant dans ses comptes.
Apres cette démarche,les rebuts sont exclusivement reservés à la vente que le territoire National pour alimenter les industries locales en matières premières. Ce n’est qu’en de la non objection de la Direction Generale de l’industrie que la.Direction.Generale du Commerce initiée une autorisation d’exportation.
Cette autorisation est co signée par les Ministre en charge du Commerce et celui en charge de l’insuqtrie.
c’est donc après une enquête rondement menée par la Direction générale des Contres-ingérence et de la Sécurité militaire, que plusieurs individus auraient été interpellés dans le cadre de cette affaire.
Rappelons qu’à travers le contrôle de l’exploitation des rebuts ferreux, composé de fer, d’acier et de fonte, les autorités gouvernementales visent la réduction du coût du matériau de fer pour les consommateurs et faciliter l’accès aux matériaux fabriqués à base des déchets ferreux récupérés sur l’ensemble territoire national.
Ce trafic porte donc un coup à la politique de transformation locale des matières.