La manœuvre d’Yves Fernand Manfoumbi, pour écarter Elza-Ritchuelle Boukandou de la course aux législatives dans le département de la Dola provoque un véritable tollé sur la toile.
Alors que l’actuel ministre du Commerce, avait saisi la Cour constitutionnelle, le 27 juillet, afin de solliciter l’invalidation de la candidature de la vice-présidente du parti Pour Le Changement (PLC), Elza-Ritchuelle Boukandou a tenu une conférence de presse vendredi pour dénoncer l’attitude du député sortant de la Dola.
Pour parvenir à ses fins, Yves Fernand Manfoumbi brandi depuis quelques temps une fiche d’adhésion prouvant le fait que la suppléante de son principal adversaire, Elza-Ritchuelle Boukandou, serait une militante du PDG.
Pour lui, Tancia Bourobou Bourobou aurait consciemment signé une fiche d’adhésion au Parti démocratique gabonais (PDG). Une raison que balaie d’un revers de manche Elza-Ritchuelle Boukandou. Selon la juriste de formation, « pour appartenir au dit parti selon les statuts et règlements intérieur du PDG, notamment les articles 12, 13 et 14 qui stipulent que « remplir une fiche d’adhésion même de façon libre et éclairé ne suffit pas » elle ajoute par la suite qu’une plainte a été déposé en faux devant le procureur de la république car tous ce qui tourne autour de cette fiche d’adhésion relève du faux.
2023 est l’année de la libération des otages du PDG pouvais ajouter la candidate tout en relevant par cet acte la crainte du partie démocratique gabonais du réveil des fils et filles de Ndéndé à travers la candidature de Elza-ritchuelle Boukandou. « C’est l’occasion pour moi de réaffirmer mon engagement politique et ma détermination à me mettre au service de tous et de notre pays. En effet, je souhaite briguer la fonction de député et je me battrai pour », a-t-elle déclaré.