Après la mort du jeune Glenn Patrick Moundéndé, tué par des gendarmes déployés sur le terrain après sa prise d’otages, d’aucuns s’emploient à criminaliser le dénouement de l’intervention. Pour l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), « il n’y a pas lieu de jeter de l’huile sur le feu ». Explications.
Face à la presse jeudi 27 juillet, à « la maison du citoyen », son siège social, l’UDIS par le truchement de son porte-parole, Jo Dioumy MOUBASSANGO a évoqué le récent drame survenu à Mandji-Ndolou dont « les jugements , analyses et commentaires vont dans tous les sens « .
Autant le parti d’Hervé Patrick OPIANGAH dit désapprouver la prise d’otages comme mode de revendication dans une démocratie, autant il déplore l’issue fatale qui s’en est suivie.
« Le Gabon, notre pays, est un état de Droit. C’est l’un de ses Fondamentaux. Cela signifie que les litiges, lorsqu’ils surviennent entre citoyens, ou à quelque autre niveau que ce soit, doivent être portés devant les tribunaux, car seule la justice doit prévaloir. En toutes circonstances, FORCE DOIT RESTER À LA LOI. Pour l’UDIS, personne n’a le droit, individuellement ou collectivement, de se faire justice soi-même « , a déclaré Jo-Dioumy MOUBASSANGO.
L’UDIS a ensuite déploré une prise de conscience assez faible du jeune homme. « En foulant au pied ce principe sacré, notre regretté compatriote a pris des risques, en mettant en danger sa propre vie et la vie d’autrui « , a-t-il indiqué.
Enfin, sur le dénouement tragique de cet évènement, le parti a exhorté les uns et les autres à ne pas verser de l’huile sur le feu.
“Si nous saluons la bravoure et le professionnalisme dont ont fait preuve les gendarmes déployés sur le terrain, nous déplorons cependant que le forcené n’ait pas été appréhendé et remis aux mains de la justice, afin que l’on connaisse exactement ce qui a motivé son geste”, a déclaré l’UDIS.