Le 9 mars 2023, les gabonais découvrent avec effroi le naufrage du ferry Esther Miracle au large des côtes de Libreville, occasionnant de nombreux décès et disparus. Lundi 20 mars dernier, au village Kougouleu, au moins deux compatriotes ont perdu la vie dans un accident de la circulation entre un camion et un petit véhicule, un Toyota Pic-Nic gris immatriculé AA-188-AK. Dans une interview accordée à Afrique actualité 241, le maire du deuxième arrondissement de la commune de Libreville, Albert Oyane, a dénoncé vertement l’incompétence des techniciens du département des Transports.
« Il n’y a pas de fumée sans feu », dit le dicton. Face à la recrudescence des accidents de la route, et récemment le naufrage du ferry Esther Miracle, le maire du deuxième arrondissement de Libreville a tenu à adresser en son nom propre et celui des membres du Bureau du Conseil municipal leurs condoléances aux familles des victimes et les rassurer de leur soutien moral.
S’agissant du naufrage du navire Esther Miracle, Albert Oyane n’a pas manqué de souligner la responsabilité des uns et des autres. « Je voudrais simplement rappeler aux uns et aux autres que nul n’est parfait. Nous avons remarqué au cours de ces deux sinistres beaucoup de défaillances aussi bien côté humain que technique parce que en ce qui concerne le naufrage, je déplore surtout l’irresponsabilité de ceux qui avaient en charge de conduire à bon port les passagers qui ont pris place dans ce bateau. Leur responsabilité, leur incompétence aussi sachant que ce rafiot ne faisait plus l’affaire. Mais ils se sont qu’en même permis d’embarquer des êtres humains ».
Même rhétorique, s’agissant du second drame. « Quant à celui de Kougouleu, encore une fois, je me permettrais d’applaudir des deux mains la décision du 1er ministre chef du gouvernement, en ce qui concerne le ministère des Transports qui encore une fois sont à l’origine. Parce que les techniciens de ce département ne font pas leur travail. Là encore c’était un camion qui n’était pas en règle qui va causer des morts inutiles. Si ce département technique avait fait son travail de par ses démembrements, on ne serait aujourd’hui à déplorer ce qui s’est passé « , a-t-il insisté.
Judex Manfoumbi