Les prix des intrants agricoles sont restés stables sur le marché jusqu’à la fin du mois de novembre dans la ville de Kinshasa par rapport aux prix du mois d’octobre dernier, a constaté l’ACP, à l’issue d’une ronde effectuée, jeudi, dans certains points de vente de ces produits.
« Les prix de différents engrais chimiques sont restés stables depuis le début de la deuxième quinzaine du mois de novembre en cours jusqu’à sa fin et ce à notre très grande satisfaction », ont révélé des vendeurs retrouvés sur ces lieux de négoce.
Un sac de 50 Kg de « delta » et « deriforce » (engrais chimiques qui combattent les insectes) est vendu à 200.000 FC, les gogga, MPK 2020 (vitamines et fongicide qui font grossir les plantes) se négocient à 180.000 FC et l’urée est écoulé à 190.000 FC.
Suite à la situation de guerre Russo-ukrainienne, bon nombre d’agriculteurs et maraichers recourent aux déchets de ménages et autres détritus d’arbres pour fertiliser le sol pour ne pas rater la saison culturale avec le retour des pluies, a-t-on appris.
Semences agricoles
De même, les prix de différentes semences agricoles utilisées par les agriculteurs sont restés stables au cours du même mois à la satisfaction des agriculteurs et autres maraichers de Kinshasa, a-t-on constaté dans les différentes maisons de vente de ces produits.
« Les prix de différentes semences agricoles en paquets ou en boites sont restés également stables durant tout le mois de novembre où nous avons acheté une boîte de 100 g de semence de la tomate salade et celle de caraïbe à 80.000 FC, 100 grammes de concombre et de pastèque à 35.000FC. Il en est de même d’un paquet du même poids des graines de poivron et piment Cayenne qui se négocient à 8.000 FC, » ont-ils fait remarquer, ajoutant qu’ « un paquet de 100 g de salade, de céleri, des carottes et celui des choux de Chine se négocient respectivement à 8.500 FC, 12.000 FC, 15.000 FC et 16.500 FC ».
« Vu que les taxes imposées sur l’importation des semences et engrais chimiques coûtent chères en République Démocratique du Congo et en Afrique de l’Ouest, nous demandons au gouvernement de la République de tout mettre en œuvre pour les revoir à la baisse en vue de maintenir la stabilité et l’uniformisation des prix de ces produits », ont conclu ces vendeurs.
Heritier RAMAZANI/RDC