Selon la plateforme « Libérer Jean Rémi Yama », ce dernier pourrait manquer comme en 2016, l’élection présidentielle de 2023 après avoir purgé près de 652 jours de détention illégale.
La récente sortie de la plateforme « Libérer Jean Rémi Yama » en ce lundi 10 octobre 2022, a permis à son porte-parole Geoffroy Mfoumboula Libecka Makosso, de démontrer les faits sur une détention illégale du président de Dynamique Unitaire ( DU).
Selon ce dernier, sur la base de l’analyse des textes juridiques en matière de détention préventive qui est de 10 mois et de détention en correctionnelle qui est de 18 mois, on pourrait aboutir à la date du 18 décembre 2023 pour la libération de Jean Rémi Yama.
Geoffroy Mfoumboula Libecka Makosso, parle d’une conspiration politico-judiciaire orchestrée par un cartel où se mêlent politiques et juristes, dont le but est de maintenir aussi longtemps que possible Jean Rémi Yama en prison.
Pour la plateforme « Libérer Jean Rémi Yama », les chefs d’accusation retenus contre le président de la plus puissante centrale syndicale du pays, Dynamique Unitaire, ne sont pas clairement établis. Il manque toujours des preuves qui tardent à venir, et qui permettraient de justifier cette longue détention préventive de Jean Rémi Yama en tant que gérant de la société morale SCI Serpentin qui n’a jamais élaboré une plainte contre son gérant..
Selon Geoffroy Mfoumboula Libecka Makosso, porte-parole de la plateforme, cette véritable contradiction en matière d’interprétation des textes, aurait pour seule motivation de démobiliser pendant l’élection présidentielle les travailleurs gabonais confédérés au sein de la centrale syndicale DU, en leur privant de leur tête pensante.
Imaginez vous un seul instant, un appel au boycott lancé par Jean Rémi Yama ?
La carrure et la probité morale dont jouit Jean Rémi Yama auprès des membres de la DU, font que ce dernier soit très écouté des tiens et donc capable de paralyser la fonction publique en pareil moment. C’est ce scénario qui fairait peur aux tenanciers du monde politique, qui sont en train de rééditer leur plan de 2016 où ce même Jean Rémi Yama avait été privé d’élection.
Mais le plus dur pour le président de la Dynamique Unitaire, est finalement d’avoir perdu sa femme pendant toute cette durée de détention arbitraire, qui en est morte sans dire un dernier mot à son vaillant mari.
De plus, le porte-parole de la plateforme « Libérer Jean Rémi Yama » indique que ce dernier a déjà été radié des effectifs de la fonction publique et donc, ne pourra reprendre son travail à sa sortie de prison.
C’est dire que cette détention préventive, qualifiée d’illégalité par la plateforme, aura causé des dommages collatéraux énormes à Jean Rémi Yama et sa famille, qu’il faudra un apprendre à dédommager un jour. S’en est un passage obligé, si l’on veut rester crédible à la face du monde.
La Rédaction