Gabon: Poursuite du congrès de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie

Les travaux du Consortium de la société civile pour la transparence électorale et la démocratie au Gabon se sont ouverts mardi 23 août 2022 à Libreville, avec plus de 400 participants.

Prennent part à ses assises, les représentants des partis politiques de l’opposition, de la société civile, des corps diplomatiques et religieux, des organismes internationaux, des peuples autochtones pygmées…

« Aujourd’hui, nous sommes en train de voir comment amener tous les Gabonais à réfléchir afin de mettre en place des instruments qui peuvent désormais gérer nos institutions. Parce que un pays qui a des institutions fortes, est un pays équitable, un pays de droit où il fait bon vivre et c’est ce que nous voulons du Gabon aujourd’hui. Parce que voyez-vous, les échéances électorales qu’on a toujours connu dans notre pays se sont toujours soldées par la mort, par la perte immense en vie humaine, alors il faudrait qu’on évite ce genre de choses », a indiqué Georges Bruno Ngoussi, président de la Plateforme de la Société civile gabonaise.

La première journée à vu la participation de plusieurs leaders de l’opposition et de la société civile. Parmi eux: Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la partie et la modernité (RPM), Étienne Francky Meba Ondo, porte-parole de Réagir, Paulette Missambo, leader de l’Union nationale (UN), Paul-Marie Gondjout, leader de l’Union nationale initiale (UNI), Georges Bruno Ngoussi, Richard Moulomba Mombo, Edmond Okmvele, Jean Victor Mouang’Mbading, Justine Lekogo, Geoffroy Foumboula Libeka, Georges Mpaga et bien d’autres personnalités. Ils souhaitent tous une seule chose : le respect des résultats des urnes en 2023.

La rencontre débouchera sur la rédaction et l’adoption d’un code de bonne conduite applicable non seulement aux partis politiques mais aussi aux candidats à la prochaine élection présidentielle.

« Au sortir de ces trois jours de travaux, puisque nous aurons déjà élaboré les outils qui vont servir de règles générales de toutes les parties en compétition c’est-à-dire le bord politique au pouvoir et le bord politique de l’opposition qui vont s’ajouter à la société civile pour pondre les instruments. En fonction de ces instruments, nous prendront notre bâton de pélérin pour aller voir les gens avec lesquels le Gabon a signé des engagements, notamment à l’Onu, à l’union européenne, l’Union Africaine pour que les gabonais qui sont retissant à faire en sorte que les ressources gabonaises puissent bénéficier à tout le monde, puissent accéder à la Démocratie », a déclaré Georges Bruno Ngoussi.

En 2023, le Gabon organisera plusieurs scrutins : une élection présidentielle, des élections législatives, des élections locales et des élections sénatoriales.
La société civile ne veut plus que les violences post électorales de 2016 se répètent en 2023.

Les échanges se poursuivent ce mercredi 24 août tout au long de la journée et se termineront demain jeudi 25 août.

Judex Manfoumbi