En tant que membre de la société civile et président du syndicat des professionnels de l’éducation action pour tous (Speat) quelle analyse faites-vous de l’actualité Gabonaise ?
Je tiens tout d’abord à vous remercier pour l’opportunité que vous m’offrez de pouvoir m’exprimer au sujet de notre pays. D’entrée, je dirais que la cohésion sociale est plus que jamais nécessaire. En effet, nous sommes à la veille de l’élection présidentielle de 2023. En intégrant de part et d’autre les différents rôles et tâches des partenaires au développement que peut jouer les leaders d’opinion, de la société civile et les partenaires sociaux, la réconciliation nationale et une particularité importante. Mais comment contribuer à cette cohésion sociale qui aujourd’hui semble perdre sa vitesse de croisière ? Au regard de la complexité de la mission avec en prime la présidentielle de 2023, le manque de communication enrichie et élargir peut-être un obstacle. Le Speat ne peut guère rester insensible car, en mémoire, les stigmates de toutes sortes de la présidentielle de 2016 demeurent encore dans les esprits des compatriotes.
Dans ce cas, que propose Jean-Noé Ndinga pour ne plus revivre ces événements malheureux ?
Le syndicat des professionnels de l’éducation action pour tous estime que le temps est plus que jamais d’actualité pour élaborer certaines stratégies de communication. La crise de confiance qui tend à prendre une proportion inacceptable dans notre milieu ne cesse d’inquiéter la population gabonaise dans son ensemble. Cette motivation amène le président fondateur du syndicat que je suis, en sa qualité de leader d’opinion, à interpeler le gouvernement, à lancer dès maintenant, des activités de communication. Le ministre de l’Intérieur Lambert Noël Matha devrait mettre en contribution son expertise, faire preuve de responsabilité et de compréhension, car l’enjeu est de taille. Notre contribution s’articulerait autour des thématiques telleques des émissions TV, des débats au sujet de la campagne électorale, parce que, le vote est important et les partis politiques doivent bien choisir leurs représentants et bien d’autres choses.
Votre mot de fin.
Aujourd’hui, nous disons qu’il y a urgence. Tous ces éléments de langage sont essentiels et doivent amener nos concitoyens à être responsables et à penser « Gabon d’abord» en mettant fin aux violences de tout ordre. L’urgence nous interpelle tous. Le ministre de l’Intérieur doit mettre à profit les mois de septembre, octobre et décembre 2022 pour toutes ces communications utiles. Les institutions de la République doivent être soutenu par tous les acteurs. Aujourd’hui, nous avons compris que le chef de l’État Ali Bongo Ondimba devient un homme seul. La tradition bantou nous exige certaines valeurs à mettre en lumière à l’instar de l’amour, l’unité, l’humilité la sagesse et bien d’autres.
Je vous remercie.