Gabon: les enseignants du CIMFEP en grève veulent le paiement de leurs soldes

Les enseignants du Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels (CIMFEP) de Nkok (27 km de Libreville), contestent le non-paiement des soldes depuis deux mois. Ils suspendent leurs activités.

On n’a pas vu d’enseignants dans les salles de classes ce mercredi 29 juin 2022. Les enseignants du CIMFEP sont entrés en grève, pour réclamer la régulation de leur situation administrative. Ils (une certaine), réclament désespérément à leur employeur:
-L’épurement des arriérés liés à la prime de présence
-L’harmonisation vers le haut de la prime de présence
-La régularisation des situations administratives
-Le statut d’agent public en détachement
-Une assurance pour les agents et les équipements des ateliers
-La question de la compassation du logement (art 174 du code du travail).

Après le préavis de grève déposé le 3 juin 2022 sur la table du Directeur du CIMFEP, après les négociations infructueuses entamées avec la Direction générale, les enseignants sont entrés en grève illimitée.

« L’Etat a débauché des enseignants dans les lycées techniques afin qu’ils viennent servir dans ce nouveau centre de formation. Ces enseignants ont été victimes de suspension de solde parce que leur situation administrative n’est pas claire. Ils ne sont plus ni du lycée technique, ils ne sont pas  du CIMFEP. Après 2 mois de suspension de solde, ces enseignants attendent la régularisation de leur situation administrative », a dénoncé Wolfgang  Ossavou Koumba, délégué national à la revendication du Syndicat national de la formation et de l’enseignement professionnel (SNFEP).

Ce mouvement de contestation fait tâche d’huile. Plusieurs enseignants se sont mobiliser pour médiatiser cette suspension d’activité. Une réaction en réponse au mutisme méprisant  de la hiérarchie dont l’attention a été attirée par le dépôt du préavis et d’une  grève d’avertissement de quelques jours.

Judex Manfoumbi