C’est en tout cas la décision prise par les employés de la Société gabonaise de transport (SOGATRA), lors de leur dernière assemblée générale.
En proie à d’énormes difficultés de fonctionnement, la Sogatra traine une dette évaluée à 22 milliards de francs CFA et les agents accumulent des mois sans salaires du fait de l’incapacité de l’Etat de supporter cette charge. Pour échapper au spectre de la liquidation, ces derniers avaient suggéré au gouvernement la restructuration de la boite.
Mais face à l’échec de cette proposition de “restructuration” de la société en lieu et place de la “déclaration de faillite” tel que souhaité par les actionnaires, les agents de la SOGATRA , par l’entremise du syndicat des agents administratifs, des techniciens et conducteurs (Synatec), les agents de la SOGATRA ont annoncé l’arrêt des activités d’exploitation de cette société
“Nous avons convoqué la base ce matin pour dire que nous sommes butés, parce que le gouvernement est resté insensible à notre proposition, celle de restructurer l’entreprise”, a expliqué Gaston Ledoumou Ndoudi, le Secrétaire général du Synatec.
Engluée dans des difficultés, la Sogatra n’est plus que l’ombre d’elle-même. La dette de la société plafonne à 22 milliards de francs CFA et les agents accumulent des mois sans salaires du fait de l’incapacité de l’Etat de supporter cette charge.
Pour faire entendre leur voix, les agents sont passés à la vitesse supérieure. “La base s’est tout simplement prononcée pour l’arrêt du service minimum sur le plan de l’exploitation, tout en conservant l’administration qui va faire ce service minimum à 1%”, conclut le Secrétaire général du Synatec.