le décret n°0002/PR/MS du 7 janvier 2022 porte modification et suppression de certaines mesures de prévention, de lutte et de riposte contre la propagation de la Covid-19. Le présent décret, abroge toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret n°00108/PR/MS du 10 avril 2020 instituant un régime de dépistage de masse du Covid-19 en République gabonaise et du décret n°00133/PR/MS du 11 mai 2020 instituant un dépistage de masse du Covid-19 en République gabonaise.Adopté en Conseil des ministres du lundi 3 janvier dernier, ce décret très controversé est désormais applicable. Ce texte instaure de manière insidieuse la vaccination obligatoire contre le Covid-19, en mettant fin à la gratuité des tests de dépistage, en dehors des personnes non-éligibles à la vaccination justifiant d’un certificat de non-éligibilité délivré par le Comité national de vaccination. Pour les personnes ayant eu un diagnostic confirmé de Covid-19, le certificat de non-éligibilité est valable trois mois et pour celles qui présentent les affections médicales contre-indiquant la vaccination, le certificat de non-éligibilité est renouvelable tous les six mois.Le décret à son article 11 durcit les conditions d’accès dans certains lieux publics. Un test de dépistage de Covid-19 négatif en cours de validité, sera nécessaire pour se rendre dans les administrations, les entreprises, les restaurants, les snack-bars et les boîtes de nuit, pour les personnes non-vaccinées.De même, il autorise en ses articles 13 et 14 les entreprises dont tous les employés sont vaccinés à exercer en dehors des heures de couvre-feu, notamment les restaurants, les snack-bars et les boîtes de nuit, tout comme les personnes vaccinées. En réponse à la crise épidémiologique actuelle liée à la propagation du coronavirus « Covid-19 », globalement, ce décret réduit considérablement les libertés des personnes non vaccinées.