Un phénomène qui, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), touche les pays riches autant que les pauvres. Et contribue à l’instabilité, à la pauvreté et représente aussi un facteur dominant des échecs des pays fragiles.
C’est dans le cadre de cette célébration que le président de la Commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCCEI), Nestor Mbou est revenu sur l’impérieuse nécessité de lutter contre tous les corrompus de la République.
Lors de la Journée nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite célébré le 9 décembre 2021 sur le thème : » Les risques de corruption et d’enrichissement illicite dans le secteur pétrolier au Gabon « , il a indiqué que l’objectif des présentes assisses est de s’assurer que le processus allant de l’attribution des permis à l’exploitation des produits pétroliers finis s’inscrit dans un cadre vertueux à l’abri de la corruption.
Rappelons que l’institution dont il a la charge a la possibilité de lever le secret bancaire ; d’entendre toute personne dans le cadre des enquêtes en rapport avec les délits de corruption et d’enrichissement illicite ; et de saisir directement, après enquête de la Commission, toutes les autorités judiciaires compétentes et mettre à leur disposition ses conclusions et rapports d’enquête.
Le président de la CNLCCEI veut porter un coup de frein à la corruption dans le secteur pétrolier. Le Gabon est le 5e pays producteur d’or noir en Afrique sub-saharienne, après le Nigeria, l’Angola, le Congo Brazzaville et la Guinée Équatoriale.
Judex Manfoumbi