Comme lors les années précédentes, la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes donne le coup d’envoi de 16 jours d’activisme qui se termineront le 10 décembre 2020, jour de la commémoration de la Journée internationale des droits de l’homme. Plusieurs événements publics sont en cours de coordination et des bâtiments et points de repère emblématiques seront « orangés » à travers le monde pour rappeler la nécessité d’un avenir sans violence.
Thème 2021 : Oranger le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes !
Au Gabon, l’évènement a donné lieu le 10 décembre, à une cérémonie organisée à l’Assemblée Nationale. ‘L’Assemblée Nationale a tenu dans le cadre des 16 jours d’activisme consacrés à cette activité, organiser la présentation de l’étude régionale conduite par l’Union interparlementaire en 2020 sur le sexisme, le harcèlement et la violence familiale », a indiqué Lucienne Ogouwanlaga Awore, 3e vice Présidente de l’Assemblée Nationale, prenant la parole au nom de Faustin Boukoubi, Président de l’Assemblée Nationale.

Avant d’ajouter, « Plusieurs actions sont menées au Gabon sous l’impulsion et à travers l’engagement de foi menée par la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba depuis plusieurs années déjà. Selon l’étude menée par la Fondation éponyme, sur un échantillon de 2500 femmes sondées, 58,5 pourcent reconnaissent avoir subi des violences physiques de la part de leur partenaire ».
Le mal a des racines fortes, mais selon les experts de la question, pour mettre fin à cette violence, il faut commencer par accorder foi aux récits des survivantes, adopter des approches globales et inclusives s’attaquant aux causes profondes, transformer les normes sociales préjudiciables et autonomiser les femmes et les filles. Avec des services essentiels axés sur les survivantes dans les domaines de la police, de la justice, de la santé et des services sociaux, ainsi qu’un financement suffisant pour le programme des droits des femmes, nous pouvons mettre fin à la violence basée sur le genre.
Judex Manfoumbi